L’identification de dispositifs dits sensibles est soumise à différentes contraintes de sécurité ou de consommation d’énergie, ce qui rend les méthodes d’identification classiques peu adaptées. Pour répondre à ces contraintes, il est possible d’utiliser les défauts intrinsèques de la chaîne de transmission des dispositifs pour les identifier. Ces défauts altèrent le signal transmis et créent alors une signature par nature unique et non reproductible appelée empreinte Radio Fréquence (RF). Pour identifier un dispositif grâce à son empreinte RF, il est possible d’utiliser des méthodes d’estimation d’imperfections pour extraire une signature qui peut être utilisée par un classifieur, ou bien d’utiliser des méthodes d’apprentissage telles que les réseaux de neurones. Toutefois, la capacité d’un réseau de neurones à reconnaître les dispositifs dans un contexte particulier dépend fortement de la base de données d’entraînement. Dans cette thèse, nous proposons un générateur de bases de données virtuelles basé sur des modèles de transmission et d’imperfections RF. Ces bases de données virtuelles permettent de mieux comprendre les tenants et aboutissants de l’identification RF et de proposer des solutions pour rendre l’identification plus robuste. Dans un second temps, nous nous intéressons aux problématiques de complexité de la solution d’identification via deux axes. Le premier consiste à utiliser des graphes programmables intriqués, qui sont des modèles d’apprentissage par renforcement, basés sur des techniques d’évolution génétique moins complexes que les réseaux de neurones. Le second axe propose l’utilisation de l’élagage sur des réseaux de neurones de la littérature pour réduire la complexité de ces derniers.
Karine AMIS, Professeur, IMT Atlantique
Jean-Marie GORCE, Professeur des Universités, INSA Lyon
Erwan NOGUES, Chercheur, DGA
Laurent ROS, Professeur des Universités, Université Grenoble Alpes
Matthieu GAUTIER, Professeur des Universités, Université de Rennes
Karol DESNOS, Maitre de Conférence (HDR), INSA Rennes
Robin GERZAGUET, Maitre de Conférence, Université de Rennes