Cas de la parole

Nous avons utilisé une pile de RTP/RTCP et une implantation EB-TFRC [5]. La topologie du réseau utilisé se compose d'un expéditeur, d'un routeur et d'un récepteur. Nous avons employé seulement un paramètre (le type de codec) pour illustrer l'intérêt de notre mécanisme. Un développement local (logiciel de type ``bypass'' développé à l'INRIA Sophia Antipolis) dans le routeur simule un goulot d'étranglement qui se produit après une minute d'opération normale. En plus, des délais sont appliqués aux paquets passant par le routeur. Dans la figure 8, nous traçons le comportement de la bande passante calculée suggéré par TFRC et celle économisée du moment où le récepteur décide de changer du PCM (64Kbps) en GSM (13.2Kbps) en se basant sur une décision prise par l'expéditeur pour maintenir une bonne qualité. Nous pouvons voir que quand le goulot d'étranglement est détecté, l'expéditeur adapte son débit de transmission avec une valeur inférieure à celle de la bande passante disponible. Dans la figure 9, nous comparons les MOS mesurés du côté du récepteur quand l'expéditeur utilise notre mécanisme en changeant le codec et quand l'expéditeur suit aveuglement TFRC et continue à employer le codec de PCM dans les périodes de goulot d'étranglement. Clairement, le MOS est amélioré même en présence de congestion. D'ailleurs, notre mécanisme peut également être utile en absence de congestion, en décidant sur la combinaison des paramètres conduisant à la meilleure qualité. Enfin, en employant ce mécanisme, et pour maintenir un certain niveau de qualité, l'expéditeur peut décider d'employer la largeur de bande exacte exigée par l'application en l'absence de la congestion et de ne pas donner seulement une borne supérieure comme fait TFRC (cf. la première partie sur la figure 8).

Figure: Les débits suggérés par TFRC et l'économie obtenue en utilisant des règles de contrôle en changeant le codec dans le cas de la parole.

Figure: Les valeurs de MOS avec et sans notre contrôleur en changeant le codec dans le cas de la parole.