Les applications préférentielles de Prolog sont d'abord celles qui ont motivé l'ajout des -termes : manipulation de formules, calcul de dénotation, etc. Parmi les applications effectivement étudiées, on trouve la démonstration automatique [Belleannée 91, Felty 93], l'analyse des langues naturelles [Miller et Nadathur 86a, Pareschi et Miller 90, Dalrymple et al. 91, Coupet-Grimal et Ridoux 95], la manipulation des langages formels et de leurs grammaires [Le Huitouze et al. 93a, Coüasnon et al. 95, Ridoux 96] (voir grammaires logiques* et section «Prolog et grammaires formelles»*), et la manipulation de programmes fonctionnels [Hannan et Miller 92]. Mentionnons aussi le fait que la structure de Prolog rend compte sans ajout extra-logique de constructions comme les modules* [Miller 93] et les types abstraits* [Miller 89a].
Dans la suite, nous décrivons un peu plus précisément deux types d'applications de Prolog qui ont été développées avec le système . D'un troisième type nous ne donnons que les caractéristiques de tailles car ces applications sont décrites ailleurs (voir sections «Un système ouvert»* -- et «Transformations de grammaires en Prolog»*).