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Marie-Odile Cordier and Yannick Pencolé and Louise Travé-Massuyès and Thierry Vidal
Caractérisation des systèmes autoguérissants : diagnostiquer ce que l'on va réparer
, RFIA'08 (16ème Congrès Reconnaissance des Formes et Intelligence Artificielle)
, Amiens
, 2008
, Document
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Résumé
Les systèmes complexes basés sur des architectures informatiques se doivent d’être capables “d’autoguérison”, c’est-à-dire capables, sans intervention extérieure, de détecter, diagnostiquer et réparer les effets de l’occurrence de fautes, pour continuer à assurer leurs fonctionnalités. Les
concepteurs de tels systèmes ont besoin d’outils permettant de vérifier avant leur mise en oeuvre opérationnelle qu’ils sont bien “autoguérissants”. Mais auparavant, il est nécessaire
de définir précisément et formellement ce qu’autoguérison signifie. La diagnosticabilité, qui est la capacité d’un système à déterminer l’état fautif dans lequel il se trouve à partir des observations dont il dispose, est une propriété bien connue, mais qui néglige les capacités de
réparation de ces fautes. La réparabilité au contraire, vue comme la capacité d’un système à disposer de plans de réparation adaptés aux fautes, ne prend pas en compte les capacités de diagnostic. Notre article établit le lien entre ces deux propriétés, définissant la capacité d’autoguérison comme une combinaison de la diagnosticabilité, dont il nous a fallu étendre la définition classique, et de la réparabilité, dont nous proposons une première définition formelle. Nous suggérons à partir de là un algorithme de vérification pratique et des stratégies pour aider les concepteurs à rendre leur système autoguérissant.
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