Internet s’étend de plus en plus dans le monde entier, avec des services numériques hébergés tout autour du globe et utilisant souvent eux-mêmes de nombreux autres services. La complexité de ces systèmes rend leur consommation d’énergie difficile à analyser. Pourtant, comprendre leur comportement est indispensable pour optimiser cette consommation et chasser les joules gaspillés. On estime actuellement que la consommation d’énergie des technologies de l’information et de la communication croît à un rythme plus rapide que tout autre secteur, il semble urgent d’infléchir cette courbe alarmante.
Mes activités de recherche depuis octobre 2012 se concentrent sur les systèmes distribués à grande échelle et leur consommation d'énergie avec un fort accent sur la réalisation d’expérimentations réelles et la conception de modèles de simulation. Ces travaux concernent trois axes principaux : comprendre la consommation énergétique, améliorer l’efficacité énergétique et réduire l’empreinte énergétique des infrastructures distribuées. Le premier axe porte sur la mesure, la modélisation et la simulation de la consommation énergétique des infrastructures distribuées. Le deuxième axe se concentre sur lutter contre la non-proportionnalité des ressources informatiques, repenser les infrastructures cloud et impliquer les utilisateurs dans les politiques d’économies d”énergie. Le troisième axe donne un aperçu de mes contributions pour permettre aux centres de données de s’appuyer partiellement sur des sources d’énergie renouvelables, pour permettre aux clouds distribués de coopérer avec les Smart Grids pour une meilleure autoconsommation en provenance de sources d’énergie renouvelables et pour analyser l’impact des systèmes informatiques distribués pilotant les Smart Grids.
En direct sur Youtube à date et heure indiquées
- Jesús Carretero, Professeur à l’Université Carlos III de Madrid, Espagne, rapporteur
- Anne-Marie Kermarrec, Professeure à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse, examinatrice
- Martin Quinson, Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Rennes, France, examinateur
- Catherine Rosenberg, Professeure à l’Université de Waterloo, Canada, rapporteuse
- Lionel Seinturier, Professeur à l’Université de Lille, France, examinateur
- Pierre Sens, Professeur à Sorbonne Université, France, rapporteur