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Sujet de thèse proposé à l'Irisa pour la rentrée 2001-2002

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anim Architecture reconfigurable pour la génomique

Localisation : IRISA, Rennes

Equipe(s) : cosi

Responsable(s) : Dominique Lavenier (lavenier@irisa.fr - 2 99 84 72 17)

Mots-clés : FPGA, architecture reconfigurable, génomique, clacul intensif

La génomique est l’étude au sens large des génomes. Elle ne se cantonne pas à l’analyse statique de la structure des génomes (identification des gènes, des régions promotrices, des domaines protéiques, ...), mais elle en étudie également l’aspect dynamique tel que les modes de régulation et d’expression des gènes, l’interaction avec l’environnement, etc. Les recherchent s’appuient sur des données dont les séquençages systématiques des génomes constituent les premières bases. Avec le développement de nouvelles technologies telles que les puces à ADN, par exemple, de nouveaux types d’information, autre que les textes des séquences d’ADN, apparaissent. L’ensemble se caractérise par une production exponentielle (le volume double tous les ans) et par une diversité importante des sources d’information (des séquences, des images, des expérimentations, des mesures, etc.).

Dans bien des cas, le traitement de ces données demandent des puissances de calcul bien supérieures à ce que peuvent délivrer des ordinateurs standards. Une alternative à l’usage de gros calculateurs est de concevoir des architectures spécialisées que l’on dédie à un traitement bien particulier. Parmi les cibles technologiques possibles, les architectures reconfigurables, de par leur flexibilité, se présentent comme d’excellents candidats. Les architectures reconfigurables sont à mi-chemin entre les processeurs programmables et les circuits inté-grés dédiés à une application spécifique. Le support matériel est un composant FPGA (Field Programmable Gate Array), composant structuré autour d’une matrice de fonctions logiques programmables. L’utilisateur spécifie une architecture en définissant les équations booléennes de chaque fonction et leur schéma d’interconnexion.

On peut ainsi "télécharger" en quelques milli-secondes une architecture dans un composant FPGA et la modifier au gré des applications.

Si on a pu mettre en évidence des facteurs d’accélération très importants (>100) avec de simples cartes commerciales, une des limitations de cette technologie réside dans le processus de progammation qui, au-jourd’hui, est fortement basé sur la conception des circuits intégrés. La programmation requiert l’usage de nombreux outils de CAO et une bonne connaissance des composants FPGA, ce qui demande un cycle de conception relativement long.

Le sujet de thèse proposé a un double objectif : d’une part il vise à réduire fortement les temps de conception en "court-circuitant" les étapes de conception traditionnelles afin de répondre rapidement aux demandes des chercheurs en biologie; d’autre part, les méthodes de conception proposées seront testées sur des problèmes réels qui nous sont régulièrement soumis par les chercheurs des laboratoires de biologie du grand ouest avec lesquels nous travaillons.

 

 

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dernière mise à jour : 05.03.2001

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