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Architecture reconfigurable pour la génomique
Localisation : IRISA, Rennes
Equipe(s) : cosi
Responsable(s) : Dominique Lavenier (lavenier@irisa.fr
- 2 99 84 72 17)
Mots-clés : FPGA, architecture reconfigurable, génomique,
clacul intensif
La génomique est létude au sens large des génomes.
Elle ne se cantonne pas à lanalyse statique de la
structure des génomes (identification des gènes, des
régions promotrices, des domaines protéiques, ...),
mais
elle en étudie également laspect dynamique tel
que les modes de régulation et dexpression des gènes,
linteraction avec lenvironnement, etc.
Les recherchent sappuient sur des données dont les
séquençages systématiques des génomes
constituent les
premières bases. Avec le développement de nouvelles
technologies telles que les puces à ADN, par exemple,
de nouveaux types dinformation, autre que les textes des séquences
dADN, apparaissent. Lensemble se
caractérise par une production exponentielle (le volume double
tous les ans) et par une diversité importante
des sources dinformation (des séquences, des images,
des expérimentations, des mesures, etc.).
Dans bien des cas, le traitement de ces données demandent
des puissances de calcul bien supérieures à ce que
peuvent délivrer des ordinateurs standards. Une alternative
à lusage de gros calculateurs est de concevoir
des architectures spécialisées que lon dédie
à un traitement bien particulier. Parmi les cibles technologiques
possibles, les architectures reconfigurables, de par leur flexibilité,
se présentent comme dexcellents candidats.
Les architectures reconfigurables sont à mi-chemin entre
les processeurs programmables et les circuits inté-grés
dédiés à une application spécifique.
Le support matériel est un composant FPGA (Field Programmable
Gate Array), composant structuré autour dune matrice
de fonctions logiques programmables. Lutilisateur
spécifie une architecture en définissant les équations
booléennes de chaque fonction et leur schéma dinterconnexion.
On peut ainsi "télécharger" en quelques
milli-secondes une architecture dans un composant FPGA et la modifier
au gré des applications.
Si on a pu mettre en évidence des facteurs daccélération
très importants (>100) avec de simples cartes
commerciales, une des limitations de cette technologie réside
dans le processus de progammation qui, au-jourdhui,
est fortement basé sur la conception des circuits intégrés.
La programmation requiert lusage de
nombreux outils de CAO et une bonne connaissance des composants
FPGA, ce qui demande un cycle de
conception relativement long.
Le sujet de thèse proposé a un double objectif :
dune part il vise à réduire fortement les temps
de conception
en "court-circuitant" les étapes de conception
traditionnelles afin de répondre rapidement aux demandes
des
chercheurs en biologie; dautre part, les méthodes de
conception proposées seront testées sur des problèmes
réels qui nous sont régulièrement soumis par
les chercheurs des laboratoires de biologie du grand ouest avec
lesquels nous travaillons.
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