L'originalité du jeu d'instructions SPARC est d'implémenter des fenêtres de registres (8 fenêtres de 24 registres). À un instant donné, une instruction entière peut accéder aux 8 registres entiers généraux (R0...R7) et aux 24 registres de la fenêtre courante (8 registres d'entrées e0...e7, 8 registres locaux l0...l7 et 8 registres de sorties s0...s7). Un pointeur de fenêtre P sur le fichier de registres maintient la correspondance : i0...i7 sont en fait les registres R(16P+8)...R(16P+15), etc. Ceci est illustré figure .
L'intérêt de ces fenêtres est de permettre l'appel et le retour de procédures sans générer de sauvegardes mémoire.
Le jeu d'instructions manipule aussi 32 registres flottants 64 bits (32 bits utilisés pour les opérations simple précision). Ces registres peuvent aussi être considérés comme 16 registres de 128 bits quadruple précision.
À noter que l'UltraSPARC implémente 4 jeux de 8 registres entiers généraux de 64 bits : 8 registres sont utilisés pour l'exécution normale du programme, 8 registres pour l'exécution des procédures d'interruptions, 8 registres pour certaines exceptions de l'unité de gestion mémoire (MMU) et 8 registres pour toutes les autres exceptions. Ceci permet de traiter la plupart des exceptions sans générer de sauvegarde de registres.
Les registres flottants du jeu d'instructions du PentiumPro sont définis sous forme d'une pile de 8 registres de 80 bits.