2.2. Remarques
Suivant le type de protocoles, une trame peut :
(i) être de taille fixe ou de taille variable (jusqu'à une certaine taille maximum)
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Exemple :
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variable = trame d'HDLC,
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fixe = cellule d'ATM (53 octets)
(ii) ne pas avoir de fin de trame explicite.
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Exemple :
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SD + ED ("Starting/ending delimiter") = trame d'HDLC ou Token Ring,
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SD uniquement : trame Ethernet,
en fait la fin de la trame est détectée par la fin de la porteuse du signal.
Suivant le rôle qui lui est attribué :
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une trame peut ne pas comporter de champ information.
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Par exemple : un simple acquittement
2.3. Délimitation des trames
La couche Physique (grâce à la technique de codage utilisée) permet généralement au récepteur de reconstituer (à l'aide du signal reçu) l'horloge et donc d'assurer la synchronisation au niveau du bit et ainsi de reconstruire la suite binaire envoyée.
La couche Liaison de données à partir de cette suite binaire va reconstituer la trame envoyée en assurant la synchronisation au niveau de la trame.
Délimiteurs de trame :
Chaque trame commence par un délimiteur de début et se termine par un délimiteur de fin. Un délimiteur peut être :
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soit une séquence particulière de caractères,
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Exemple : les séquences (DLE) STX et (DLE) ETX du protocole BSC d'IBM
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soit une suite particulière de bits,
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Exemple : le fanion 01111110 du protocole HDLC.
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soit un codage particulier :
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Des séquences, non-utilisées pour coder les éléments binaires, servent à délimiter les trames.
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Exemple : les symboles J et K du protocole Token Ring.
Utilisation d'un compteur de caractères :
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L'en-tête de trame contient un champ indiquant la longueur de la trame.
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Inapplicable puisque l'on ne sait pas où commence la trame !
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Exemple : codage d'une chaîne de caractères = "string" en Turbo-Pascal.